Comment la kinésiologie peut accompagner un deuil ou une rupture
- clemencecolliou
- 6 oct.
- 3 min de lecture

La perte d’un être cher ou la fin d’une relation significative est une épreuve profonde qui bouleverse notre cœur, notre mental et notre corps. Fatigue, somatisation, difficulté à dormir, manque d’élan, mélange d’émotions contradictoires, blocages énergétiques… Dans ce tumulte intérieur, la kinésiologie peut jouer le rôle d’un soutien subtil et puissant pour cheminer vers la résilience.
Deuil, rupture : l’impact sur le corps et sur l’énergie
Le chagrin, le manque, la colère ou la peur génèrent du stress émotionnel, qui vient déséquilibrer le système nerveux. On peut alors ressentir de la fatigue, des troubles du sommeil, des tensions physiques, des difficultés à digérer, ou encore une perte d’élan vital.
Le corps mémorise ces émotions et peut créer des blocages énergétiques : l’énergie circule moins bien, certaines zones se contractent, comme si elles retenaient l’émotion non exprimée ou la douleur de l’attachement.
Dans ces moments-là, le mental cherche souvent à comprendre : « Pourquoi ? Comment ? Que faire maintenant ? »… Et ce flot de pensées entretient parfois le déséquilibre intérieur.
La kinésiologie, en tant qu’approche holistique, part du postulat que tout est lié (corps, émotions, esprit) et que l’énergie circule. Elle offre des outils pour découvrir les nœuds invisibles, ré-harmoniser les systèmes, libérer ce qui est bloqué, et accompagner une transition douce.
Ce que la kinésiologie peut apporter dans le processus de deuil ou de rupture
Voici quelques façons dont la kinésiologie peut intervenir :
1. Identifier les émotions bloquées
À travers le test musculaire, le kinésiologue détecte des stress émotionnels inconscients : de la colère non exprimée, de la culpabilité, du regret, de la peur de l’abandon. Elle propose ensuite des exercices pour les libérer.
2. Rééquilibrer le système énergétique
L’idée n’est pas de nier la souffrance, mais de permettre à l’énergie de circuler à nouveau, de relâcher les tensions, de rétablir l’harmonie entre les différents plans (physique, émotionnel, mental). Cela aide le corps à ne pas « porter » le poids du stress de façon excessive.
3. Aider à accepter la transformation
Un deuil ou une rupture est une transition. La kinésiologie peut accompagner l’acceptation du changement, l’ouverture à une nouvelle étape, en aidant à intégrer ce qui a été perdu, à se détacher progressivement, à accueillir ce qui est (même cela est douloureux).
4. Renforcer les ressources intérieures
Dans les moments de chagrin, nos ressources internes comme la confiance, la vitalité, la stabilité intérieure, sont souvent fragiles. La kinésiologie peut stimuler et réactiver ces ressources pour soutenir le processus de reconstruction.
5. Accompagner les étapes du processus de deuil
Chaque individu traverse les phases du deuil (choc, colère, tristesse, acceptation, renouveau) à son rythme. La kinésiologie n’impose pas un calendrier : elle respecte le rythme, accompagne là où ça bloque, et soutient le chemin pas à pas.
Conseils pour tirer le meilleur parti de la kinésiologie dans ce chemin
Soyez patient·e : le changement n’est pas linéaire. Certaines séances peuvent sembler plus légères, d’autres plus intenses.
Faites confiance au processus, même si vous ne « voyez » pas immédiatement les effets. Parfois les changements sont subtils et profonds.
Faites les exercices que l’on vous donne entre les séances
Acceptez l’émotion sans jugement : pleurer, ressentir la douleur, c’est normal et nécessaire.
Faites-vous accompagner aussi par d’autres ressources : amis, psychologue, thérapeutes, écriture. La kinésiologie n’est qu’un pilier parmi d’autres dans ce chemin de guérison.
Conclusion
Traverser une rupture ou un deuil, c’est rencontrer une part de soi souvent cachée, faire face à l’irréversible, réapprendre à vivre dans un paysage intérieur transformé. La kinésiologie ne promet pas d’épargner la douleur, mais elle propose une main pour soutenir la traversée.
Avec la kinésiologie, il s’agit de donner à votre corps le droit d’exprimer, à votre énergie le droit de circuler, à votre cœur le temps de se régénérer. Petit à petit, un nouveau souffle peut se lever, non pas pour oublier, mais pour intégrer, aimer autrement, renaître.



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