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Se libérer de la culpabilité : c'est possible

Jeune homme assis avec un skate - Clémence Colliou Khan, kinésiologue à Paris (75)

La culpabilité est une émotion tenace. Elle s’installe silencieusement, parfois à la suite d’un événement précis, parfois sans raison claire. Elle nous murmure qu’on aurait pu « mieux faire », qu’on n’a « pas assez », qu’on a « mal agi »… Elle peut même devenir un poids qui freine nos élans, empêche la paix intérieure et maintient notre énergie dans le passé.


Et si, plutôt que de lutter contre elle, nous apprenions à comprendre ce qu’elle veut nous dire, pour mieux nous en libérer ?


La culpabilité, un message avant tout


Ressentir de la culpabilité n’est pas une faiblesse : c’est un signal. Elle nous informe qu’une part de nous perçoit un désalignement entre nos actions et nos valeurs. Ce signal est utile quand il nous pousse à corriger, à réparer, à apprendre.


Mais lorsque la culpabilité devient chronique, disproportionnée ou non fondée, elle cesse d’être constructive. Elle nous enferme dans un dialogue intérieur dur, où l’on se juge, où l’on se reproche sans fin ce qui ne peut plus être changé.


Le corps, lui aussi, en porte les traces : tensions au plexus, douleurs digestives, fatigue, sensation de lourdeur ou de nœud intérieur. L’énergie stagne, la joie s’éteint.


C’est ici que la kinésiologie peut aider à ramener la douceur et le discernement.


Comment la kinésiologie aide à se libérer de la culpabilité


La kinésiologie considère la culpabilité comme une énergie émotionnelle bloquée dans le corps. À travers le test musculaire, on identifie les origines profondes du sentiment de

faute : une croyance héritée, un conditionnement familial, une émotion non exprimée, ou un souvenir resté en suspens.


1. Identifier l’origine du poids

La culpabilité n’est pas toujours liée à ce qu’on croit. Parfois, elle vient d’un schéma appris : « Il faut toujours être parfait », « Je dois tout assumer », « Les autres passent avant moi ». La séance permet de ramener à la conscience ces mécanismes pour commencer à s’en détacher.


2. Libérer les émotions bloquées

Grâce à différentes techniques, la kinésiologie aide à relâcher la charge émotionnelle associée à la culpabilité. Le corps retrouve de la légèreté, le mental se calme.


3. Réconcilier les parts de soi

Souvent, la culpabilité traduit un conflit intérieur : une part de nous veut avancer, l’autre reste figée dans le passé. En harmonisant ces différentes parts, la kinésiologie facilite la réconciliation intérieure.On peut alors reconnaître l’erreur ou la limite, sans s’y enfermer.


4. Retrouver la paix et la responsabilité juste

Se libérer de la culpabilité, ce n’est pas nier ce qui s’est passé. C’est accueillir ce qui est, reconnaître que nous avons fait du mieux possible à ce moment-là, avec les ressources dont nous disposions. La responsabilité juste remplace la culpabilité : elle permet d’agir en conscience, sans se punir.


Quelques clés pour apaiser la culpabilité au quotidien


  • Accueillir l’émotion sans la juger : la culpabilité veut être entendue. Prenez un instant pour la ressentir, sans chercher à l’étouffer.

  • Changer le dialogue intérieur : remplacez « j’aurais dû » par « j’ai fait comme j’ai pu ».

  • Apprendre à demander pardon, ou à se le donner : la libération passe par la réconciliation, parfois simplement par un geste symbolique.

  • Honorer votre humanité : la perfection n’existe pas. Ne dit-on pas « l'erreur est humaine »? L’erreur fait partie du chemin d’apprentissage.

  • S’ancrer dans le présent : revenez à ce qui est là, ici et maintenant. La culpabilité se nourrit du passé, la paix se trouve dans le présent.



Conclusion


La culpabilité n’est pas une ennemie, mais une messagère. Elle nous invite à retrouver notre alignement, à rétablir la bienveillance envers nous-mêmes. La kinésiologie accompagne ce processus en douceur : elle permet de dénouer les nœuds énergétiques du passé, de libérer les émotions retenues et de retrouver la paix du cœur. Se libérer de la culpabilité, c’est retrouver le droit d’être imparfait, le droit d’apprendre, le droit d’avancer. Et dans cet espace plus léger, plus doux, l’énergie recommence à circuler : celle de la vie, de la joie, de l’amour.

 

 
 
 

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